Pour toi, quel est le lieu le plus insolite à Lyon ? Le musée des Confluences, c’est canon ! Je le trouve super beau. L’architecture est ouf ! On dirait un gros Megazord. Le mieux, c’est quand tu es à l’intérieur et que tu as accès au toit. Là, tu surplombes la ville, tu vois tout ce que tu as autour, côté Rhône comme côté Saône. Quel est ton quartier de prédilection ? Monplaisir ! C’est une mini ville dans la ville. Certains diront que c’est excentré mais je trouve ça bien pour couper avec l’environnement du boulot. Il y a une vraie vie de quartier, avec l’Institut Lumière qui propose des séances en plein air l’été, les petites places alentour où je retrouve régulièrement ma mère. C’est très familial. Tu peux y vivre en autonomie et ne plus avoir besoin de retourner en Presqu’île. J’aime beaucoup ça. On connaît presque tout le monde, on a tout le confort et le matin, tu sors en ayant la pêche. Sinon, j’aime beaucoup le quartier de Confluence, pour la même raison : c’est une ville dans la ville. J’ai des amis qui vivent là-bas. Les appartements sont chouettes. Un lieu que tu détestes à Lyon ? Il n’y a pas de lieu qui m’ait vraiment dégouté à Lyon. Te vois-tu vivre ailleurs qu’à Lyon ? J’irais bien vivre au Maroc, pour le côté « loin mais pas loin », le côté « français et étranger » et puis pour les couleurs, les atmosphères et l’envie de commencer un truc de zéro. Mais ça ne sera pas pour tout de suite. Il y a encore tout à faire à Lyon. Je me sens chez moi ici pour le moment. Qu’est ce qu’il manque à Lyon ? Un brin de folie. J’aimerais marcher dans la rue et dire « putain, cette fille a un look de fou ». J’aimerais que les gens soient eux-mêmes et qu’ils soient inspirants. C’est pour ça que j’ai mis le frein sur le nail art auprès des particuliers, les filles n’avaient pas toujours des envies précises. Elles me disaient « fais ce que tu veux » alors que j’attendais qu’elles me surprennent. Les Lyonnais sont trop sages. Il manque ce côté fou, coloré et audacieux. As-tu des adresses de restaurants à partager ? Je conseille la Casa Jaguar, rue Cuvier dans le 6e. C’est le gérant de l’Antiquaire et du Monkey club qui a monté ça. L’ambiance et la déco sont magnifiques : il y a un premier espace très cosy, puis une verrière et une troisième salle intimiste avec des flamands roses. Tu peux demander n’importe quel cocktail, ils te le font. Sinon, le Butcher pour la viande, c’est extra. Côté sorties culturelles ?
J’adore la Taverne Gutenberg. J’y ai vu une expo récemment dont j’ai oublié le nom, je n’avais pas trop saisi le propos d’ailleurs. C’était sur le rapport entre la guerre et l’amour, avec notamment un équilibriste peint sur le plafond. Sinon, l’exposition Castelbajac à la galerie Slika, dans le 1er arrondissement. C’était magnifique, avec un tas de couleurs. Sinon, je fréquente assidument les musées de Confluence et des Beaux-Arts. On peut même dire que je les ai squattés ! Quel lieu symbolise le plus Lyon pour toi ? Un seul ? Le Vieux Lyon est vraiment unique. Pour le symbole, il y a le Crayon, ce n’est pas le quartier que je préfère mais c’est vraiment le point de repère pour les gens perdus dans la ville. Et puis, de chez moi, j’ai une vue imprenable de Fourvière depuis le cours Albert-Thomas.
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