À combien estimes-tu ton degré de lyonnitude? Ça fait 15 jours que je suis là, alors je dirais 33 % Lyonnais et 33% Parisien et 34 % Rouennais. Pour toi le Rouennais, c’est quoi un gone ? C’est marrant, ça veut dire disparu en anglais. Tous les gones que j’ai rencontrés sont fiers d’être à Lyon et, dans le cinéma, fiers de créer à Lyon plutôt qu’à Paris. Le réseau est moins dur. La vie est plus agréable aussi. Te sens-tu gone après quelques semaines ici ? Je me sens gone du premier arrondissement, je commence à bien connaître le quartier. Il faut dire aussi que je n’ai pas eu le temps d’aller plus loin pour l’instant. Mais je me sens comme à la maison. Je n’ai plus besoin de GPS pour me déplacer, je sais où sont les points cardinaux. C’est un signe ça, déjà ! La série se tourne beaucoup dans les Pentes, comment trouves-tu le quartier ? En couleurs, très beige, très lumineux, avec des murs très clairs. Les immeubles sont assez hauts ce qui donne une lumière spéciale, très lyonnaise, très « milieu de France ». Une lumière chaude mais pas trop, pas du Sud, pas du Nord. Quel est le lieu le plus insolite à Lyon ? J’étais surpris que Lyon soit tout en côtes et qu’il y ait autant d’escaliers. La montée de la Grande-Côte est bizarre d’ailleurs. Il n’y a pas de marches, pas de plat non plus. C’est du semi-plat escalier. Et le lieu que tu préfères ? La place des Terreaux est vraiment cool. C’est un peu la place branchée, non ? Et celui que tu détestes ? La gare de Perrache. Je n’ai pas aimé du tout. Je me suis perdu, d’ailleurs. Comme si je n’étais pas assez flippé en arrivant à Lyon ! C’est ultra industriel, il n’y a que des routes, des autoroutes. Aujourd’hui, te vois-tu quitter Rouen pour Lyon ? Pourquoi pas, vu que le réseau ciné est apparemment plus ouvert ici. D’un point de vue professionnel, ça peut être intéressant. Et il y a une école gratuite qui s’appelle la Ciné fabrique. Où es-tu sorti à Lyon ? Je n’ai pas trop le temps de sortir avec les grosses journées de tournage. J’ai quand même expérimenté Le Boston, place des Terreaux, c’est un resto bar avec une terrasse très sympa l'été. Et la Piazza Italia : j’y mangeais tous les midis en préparation du tournage. J’ai aussi découvert le Complexe du rire, le temps d’un tournage. On a refait pas mal le décor. Et aussi le quartier Confluence qui est super moderne. Tu as aussi un peu navigué dans Lyon sur un char de la Marche des fiertés, non ? Oui ! C’était mon premier jour de tournage à Lyon. On est monté sur ce char, on a filmé tout Lyon, la foule, nos comédiens. J’ai vu et senti une joie et une énergie folles. J’avais déjà fait une pride, mais à Rouen. Ce n’était pas la même échelle. Là, c’est un truc énorme, festif et aussi très engagé politiquement avec des revendications sur la PMA, le droit des trans… bref tous les sujets que la série évoque. La Ciné Fabrique - école de cinéma
5 rue Communieu, 69009 Lyon Le Boston café – bar pub 8 place des Terreaux, 69001 Lyon 04 78 23 42 90 La Piazza Italia – restaurant italien 166 rue Francis-de-Pressensé, 69100 Villeurbanne 04 78 79 09 34 Le Complexe du rire – café théâtre 7 rue des Capucins, 69001 Lyon
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