Meilleurs placements financiers quand livrets pleins : rentabilité assurée !

Homme d'affaires en costume bleu dans un bureau moderne

22 950 euros. Dès que le Livret A atteint ce plafond, toute épargne supplémentaire se cogne à une double contrainte : fiscalité moins favorable et protection envolée. Les intérêts hors zone franche ne bénéficient plus d’aucune exonération, chaque euro dormant s’expose à la morsure des prélèvements. Laisser stagner son capital, c’est accepter que le temps grignote son pouvoir d’achat.

Face à ce constat, d’autres solutions existent et méritent qu’on s’y attarde. Diversifier, repenser la répartition de son patrimoine, c’est ouvrir la porte à de nouveaux leviers de rendement, adaptés à ses objectifs et à sa tolérance au risque.

Quand les livrets sont pleins : pourquoi chercher des alternatives ?

Les livrets réglementés, Livret A, LDDS, LEP, séduisent par leur accessibilité et la souplesse qu’ils offrent. Mais une fois le plafond atteint, le jeu change. L’argent supplémentaire placé sur ces supports n’échappe plus à l’impôt sur le revenu ni aux prélèvements sociaux. Les intérêts générés se retrouvent amputés, et le rendement réel s’amenuise. Dans le contexte actuel d’inflation, la perte de valeur devient inévitable.

Il ne s’agit plus d’accumuler pour accumuler, mais de donner à son épargne une trajectoire. Lorsque les placements bancaires classiques atteignent leur limite, explorer d’autres solutions devient une évidence pour maintenir la dynamique du patrimoine. Que ce soit via le plan épargne logement (PEL), le compte à terme ou l’assurance vie, les options ne manquent pas pour s’adapter à chaque profil et chaque horizon.

Voici ce qu’il faut avoir en tête avant de se lancer dans de nouveaux placements :

  • Le livret de développement durable et solidaire (LDDS) plafonne rapidement, obligeant à repenser la stratégie d’allocation du capital.
  • Les placements à capital garanti offrent une transition sans brutalité, sans prise de risque démesurée.
  • Dès qu’on sort du giron des livrets réglementés, la fiscalité évolue : il faut intégrer les prélèvements sociaux et l’imposition sur les gains.

Remplir ses livrets n’a rien d’une impasse. Diversifier, c’est s’offrir de nouvelles perspectives et sortir de l’immobilisme. Le passage vers des supports comme le plan épargne logement ou l’assurance vie marque souvent le début d’une véritable stratégie patrimoniale, où chaque euro placé vise un objectif clair, net de charges et d’impôts.

Quels placements financiers offrent une rentabilité supérieure sans prendre de risques inconsidérés ?

Une fois les livrets réglementés saturés, la quête d’un meilleur rendement doit s’accompagner d’une attention particulière au risque et à la liquidité. Les placements à capital garanti se présentent comme une option très concrète. Leur promesse : sécuriser l’épargne tout en offrant un taux supérieur à celui du Livret A ou du LDDS.

Tour d’horizon des solutions à envisager pour augmenter la rentabilité sans compromettre la sécurité :

  • Le compte à terme, proposé par des établissements comme Distingo Bank, fixe d’entrée la rémunération et la durée. Plus on accepte d’immobiliser ses fonds, plus le rendement grimpe. Le capital est protégé, mais la contrepartie est une liquidité limitée jusqu’à l’échéance.
  • L’assurance vie en fonds euros reste une valeur sûre pour les profils prudents. Le capital y est garanti, et les taux observés en 2024 sur les meilleurs fonds tournent autour de 2 à 3 % bruts. Après huit ans, la fiscalité devient plus douce grâce à l’abattement annuel et la flat tax à 30 % (prélèvements sociaux inclus).

Pour un placement à moyen terme (deux à cinq ans par exemple), ces outils se révèlent pertinents. Ils offrent un cadre réglementé, réduisent le risque de mauvaise surprise et s’ajustent selon l’horizon de placement ou le besoin de disponibilité. Le choix entre compte à terme et assurance vie dépendra des attentes de chacun, notamment en termes de flexibilité et de fiscalité.

Les comptes à terme séduisent par leur transparence et leur fonctionnement sans frais cachés. Quant aux contrats d’assurance vie en euros, ils permettent d’ajuster la répartition de l’épargne au gré de l’évolution de ses objectifs.

Zoom sur les solutions à capital garanti et leurs atouts en 2024

À l’heure où les livrets réglementés plafonnent et proposent des taux figés, les épargnants se tournent vers des placements bancaires plus rémunérateurs mais tout aussi sûrs. Les solutions à capital garanti répondent à cette attente : préserver l’argent placé tout en visant un rendement supérieur à celui des livrets classiques.

Le compte à terme mise sur la simplicité. Vous immobilisez une somme sur une période déterminée ; à la fin, le capital et les intérêts convenus sont reversés. En 2024, certaines offres comme celles de Distingo Bank affichent des taux bruts avoisinant 3 % pour des durées de 24 à 36 mois. La contrepartie : un accès limité aux fonds durant cette période, mais une parfaite visibilité sur le rendement à l’issue.

L’assurance vie en euros continue d’attirer les épargnants à la recherche de stabilité. Le contrat assurance vie protège le capital, avec un rendement moyen autour de 2,5 % brut sur les meilleurs supports en 2024. Les possibilités d’arbitrage entre sécurité et diversification, associées à une fiscalité avantageuse après huit ans, en font un outil polyvalent. De plus, la liquidité s’avère supérieure à celle d’un compte à terme, grâce à la possibilité de rachats partiels.

Dans un contexte où les taux stagnent, ces placements à capital garanti apparaissent comme des refuges solides. À chacun de déterminer la solution la plus adaptée, en fonction de son horizon, de sa tolérance au risque et de ses besoins en disponibilité des fonds.

Femme âgée comptant des euros et regardant un graphique

Des pistes pour dynamiser son épargne en diversifiant intelligemment

Lorsque les livrets réglementés atteignent leurs limites, laisser l’argent sans perspective sur un compte courant condamne le rendement à l’immobilisme. Diversifier, même sans expertise poussée, offre de vraies opportunités. Tout l’enjeu réside dans la capacité à doser le risque, l’horizon d’investissement et la disponibilité souhaitée.

Différentes alternatives permettent de booster ses placements tout en gardant une maîtrise sur la volatilité :

  • L’assurance vie multisupport combine la sécurité du fonds en euros et la performance potentielle des unités de compte. Actions, immobilier (SCPI, OPCI), obligations : le choix est large, l’arbitrage possible à tout moment selon ses objectifs.
  • Le Plan d’Épargne en Actions (PEA) vise la croissance des marchés européens. Il récompense la patience, avec une fiscalité allégée après cinq ans, tout en laissant une porte de sortie sous conditions.
  • Pour préparer la retraite, le Plan d’Épargne Retraite (PER) offre une vraie structuration sur la durée. L’assurance vie PER allie déduction fiscale à l’entrée, liberté dans l’allocation des actifs et adaptation du mode de sortie, en rente ou en capital.

Investir partiellement dans l’immobilier grâce à l’assurance vie SCPI vient compléter la panoplie. Sur plusieurs années, le rendement dépasse souvent les placements traditionnels, à condition de bien mesurer le rapport entre rendement et risque, en adéquation avec ses projets et son calendrier.

Au fond, quand les livrets touchent leur plafond, c’est le signal d’élargir l’horizon. L’immobilisme n’a jamais fait fructifier aucun capital. Saisir ces alternatives, c’est déjà commencer à faire travailler son épargne, plutôt que de la laisser s’endormir sous le poids des taux bas et des plafonds figés.

ARTICLES LIÉS