Comment rentrer en boîte ?

Parfois, on se demande comment les videurs font leur sélection à l’entrée des boîtes de nuit, alors que nous nous alignons patiemment. On soupçonne que la physique joue, mais on ne sait jamais 100%. Pourquoi ces deux filles se retrouvent quand ces trois gars rentrent chez eux ? Le videur est-il raciste ? Big John, videur célèbre à Paris pour avoir travaillé au Baron, une boîte à sélection, a publié un livre dans lequel il révèle certaines règles ou réalités de la profession. Grâce à ses aveux, entre autres choses, nous en savons plus sur les secrets des videurs.

Avertissement : Vous avez le droit de penser que les lignes suivantes sont pleines de clichés, d’horreurs, voire de discrimination ethnique ou sociale. Nous ne transmettons que des critères de sélection, mais cela ne signifie pas que nous les appuyons évidemment.

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1. Ils refusent une fille banale plus facilement qu’un gars laid

Même si les mentalités évoluent, les gars en conserve offrent souvent des lunettes aux filles qu’ils veulent séduire. En conséquence, les videurs laissent les filles qu’ils considèrent être jolie et recalculer ceux qu’ils considèrent comme moins jolis. Pour les gars, d’autre part, c’est moins un problème, car un gars qui n’est pas un œuf paiera toujours pour les boissons. ATTENTION, je ne dis pas que c’est la réalité, mais c’est ce qui est appliqué aux videurs dans une bonne partie des boîtes de nuit crêtées, comme le dit Big John.

2. Une boîte de nuit est rarement un haut lieu de tolérance

Big John l’explique dans son livre : les vrais riches n’aiment pas se mélanger. Qu’ils soient blancs, noirs, arabes, asiatique ou autre. Les videurs s’assurent souvent de ne pas laisser entrer une foule trop mixte, même s’ils recalculent les profils uniquement sur leur origine ethnique. C’est nul, oui.

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3. Les YouTubers et les stars de la réalité n’ont pas nécessairement accès aux boîtes de sélection

Ces deux catégories de la population qui n’ont pas beaucoup à voir les unes avec les autres retournent souvent une image de paillettes. Comme si être donner accès à de nombreux élégants des choses. Mais non, c’est juste un fantasme. En réalité, les lieux de sélection préfèrent les repousser parce qu’ils ne veulent pas voir leur image détériorée par celles des émissions de réalité, qui est bas de gamme, et YouTube, qui est trop jeune.

4. Les videurs prennent souvent des insultes racistes

Lorsqu’ils appartiennent à une minorité, ils sont victimes de la même discrimination qu’ils sont accusés d’avoir mis au travail dans leur emploi. Les insultes sur leurs origines, ils savent par cœur. D’autant plus que l’alcool révèle rarement la plus belle facette des clients.

5. Les footballeurs professionnels ne sont pas les bienvenus partout

Même s’ils sont très riches, ils attirent souvent des marchands et des prostituées, et les gestionnaires de boîtes de nuit n’ont aucun désir d’amener ce public dans leur établissement, de peur qu’il ne finit par aller dans le cou. Il doit encore être bizarre d’expliquer à un footballeur professionnel bien connu qu’il n’est pas le bienvenu.

Les gars ont une réputation pour beaucoup de bricolage et de combat. Si la première partie est bonne pour le chiffre d’affaires, la seconde craint un max. Surtout s’il y a un bâton de rugbymen, le videur ne sera pas en mesure de faire grand-chose pour les arrêter, puisque les gars sont tous au moins aussi imposants que lui.

7. Certaines personnes leur offrent des avantages en nature

Quand il ne s’agit pas seulement de grosses factures. Pourquoi les gens sont-ils prêts à faire quoi que ce soit pour retourner dans la boîte ? Cela, d’un autre côté, est plus mystérieux.

8. Chaque boîte a son image et ses règles. Ce qui compte, en fin de compte, c’est le chiffre d’affaires et la réputation

Chaque boîte a ses critères et sa discrimination. Tout dépend de la volonté des gestionnaires et des attentes des clients qui peuvent venir dépenser beaucoup d’argent dans leur établissement. Comme toute entreprise privée, une boîte de nuit cherche principalement à faire de l’argent et considère les clients comme les ingrédients d’une recette.

9. Avec un videur, c’est comme avec un arbitre, une fois la décision prise, il ne sert à rien de discuter

On ne dit pas qu’il n’est jamais arrivé qu’un gars réussisse finalement à changer d’avis un videur, mais dans 99% des cas, il est inutile d’insister. Si le videur a dit non, c’est parce qu’il a fait son choix, avec des critères que vous trouverez plus ou moins justifié, mais il l’a fait, son choix. Alors va tenter sa chance ailleurs.

10. Ils ont encore des états d’esprit, de temps en temps

Oui, ça arrive. Il ne faut pas oublier qu’ils suivent les ordres et que leur sélection ne reflète pas nécessairement leurs goûts. Ils peuvent donc dire non à des gens qu’ils auraient pu accepter dans d’autres circonstances. Ça fait partie du boulot.

Dans tous les cas, vous serez toujours les bienvenus sur ce sommet.

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