Qu’est-ce qui change quand on a 18 ans ?

Si un enfant atteint l’âge de la majorité, il a la pleine capacité juridique de s’émanciper et de mener sa vie. Toutefois, les obligations parentales et les mécanismes d’attachement des droits subsistent, en particulier pour les mutuelles, qu’il est sage de bien exploiter au profit de la famille et du jeune adulte.

Votre enfant a 18 ans ? Sa couverture sociale va changer !

Il faut être précis : la couverture sociale du jeune adulte ne change pas à l’âge de 18 ans, mais à partir de l’âge de 16 ans, et dépend de sa situation personnelle. Ainsi, jusqu’à l’âge de 16 ans, le mineur dépend du régime de sécurité sociale de ses parents et de leur assurance maladie .

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S’il est encore à l’école secondaire , l’enfant a toujours le droit de ses parents jusqu’à ce qu’il atteigne l’âge de 20 ans. Il a la possibilité d’être autonome, de sorte que le remboursement lui soit versé directement pour ses frais de soins et de détenir votre propre carte Vitale.

S’il commence un emploi , il doit adhérer à un régime professionnel.

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S’il commence ses études, sa situation change. Jusqu’à l’âge de 20 ans, le jeune a le statut obligatoire de détenteur de droits autonomes. Jusqu’à l’année scolaire 2018-2019, les nouveaux élèves devaient s’inscrire à une mutuelle pour être affiliés au système social étudiant, spécifique, jusqu’à la fin de leurs études (ou 29 ans). Depuis le début de l’année scolaire 2018-2019, tout nouvel élève reste affilié au régime général de ses parents , tandis que les autres restent affiliés à la Sécurité sociale des étudiants pendant un an.

L’offre des étudiants mutuels à 18 ans

Pour l’offre de fonds communs de placement aussi l’âge décisif n’est pas 18 ans, mais 16 ou 20 ans. Ainsi, si l’enfant est une personne ayant droit à la santé complémentaire de ses parents jusqu’à l’âge de 16 ans, à condition qu’ils l’aient mise sur leur santé mutuelle, de 16 à 20 ans, il peut continuer à être attaché à la famille mutuelle s’il poursuit ses études.

Le jeune adulte qui n’est pas lié au contrat de ses parents doit souscrire à une offre de santé complémentaire , selon une offre variée, allant des mutuelles de base aux options améliorées (soins dentaires ou optiques). Les jeunes offrent également des avantages pratiques (tierces parties payantes généralisées, délais de remboursement rapides, services de soutien efficaces, etc.).

Si le jeune adulte est déjà employé, il doit souscrire à la santé complémentaire de l’entreprise . En cas de chômage et d’épuisement de ses droits, l’enfant de 18 ans entre dans le bercail du PUMA, le système universel de protection de la santé, qui rembourse les soins de base.

Il y a aussi des fonds communs de placement pour étudiants. Si l’abonnement à ces derniers était obligatoire jusqu’au début de 2018 pour les étudiants, depuis la dernière réforme, ils ne pourront bientôt proposer que des offres complémentaires de santé , ainsi que des actions de sensibilisation. Mais leur faible coût peut être intéressant pour les petits budgets, bien que les garanties ne sont pas très étendues.

Attention particulière aux jeunes adultes handicapés ou handicapés

Si un enfant souffre d’un handicap ou d’une maladie chronique, le choix d’une mutuelle familiale est primordial. En fait, la prise en charge des handicaps mentaux ou physiques est inégale selon les mutuelles familiales et elles peuvent refuser de prendre soin de jeunes adultes handicapés. Ils devront souscrire à une mutuelle propre. Dans le cas des jeunes adultes souffrant de maladies de longue durée, les soins sont intégralement remboursés.

Les parents ne doivent pas hésiter à demander des devis, à comparer les garanties offertes dans les contrats et à optimiser leur choix pour leurs enfants.

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